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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 14:11

 

 

Compte-rendu de la réunion « Évaluation de la politique publique en matière d’affectation et de mobilité sur les territoires » du 23 octobre 2013

La réunion était présidée par Madame Anne-Marie Lévêque, Directrice Générale des Administrations de la Fonction Publique (DGAFP).

Cette réunion convoquée dans le cadre de l’agenda social Fonction Publique avait pour objet la présentation du rapport « Desforges » sur « l’affectation et la mobilité des fonctionnaires sur le territoire » concernant les trois versants de la Fonction Publique.

Ce rapport annoncé pour la mi-juillet a été diffusé le 18 octobre, peu de temps donc laissé aux organisations syndicales pour analyser son contenu, les 40 propositions du rapport et les différents scénarii proposés.

Il s’agit donc d’une réunion d’information et « d’échanges libres ». La DGAFP affirme découvrir le rapport en même temps que les OS !

Les discussions ont porté essentiellement sur l’état des lieux, les différents scénarii et les 40 propositions seront plus particulièrement examinés au cours d’une réunion prévue le 19 décembre.

Pour la CGT la mobilité doit être abordée sous ses différents volets : statutaire – financier – accompagnement (aide au logement…).

Qu’il s’agisse d’une mobilité choisie ou contrainte, résultant des restructurations, suppression de missions ou de la décentralisation, les mobilités se heurtent à la complexité des procédures et à des aspects matériels (logement, situation du conjoint, enfants…).

Il manque un certain nombre d’éléments dans le rapport sur les freins à la mobilité.

Sur le volet statutaire, des questions en suspend ralentissent le déroulement de carrière des agents et entravent la mobilité entre versants de la Fonction publique, elles mériteraient un approfondissement (ex : traduction dans les décrets de statuts particuliers des dispositions de la loi 83-634 sur la promotion des agents en détachement).

Le volet formation n’est absolument pas traité alors que les besoins sont réels pour que les agents s’approprient leurs nouvelles missions. Le rapport a un regard particulier sur le périmètre RéATE et la situation des DDI. Il s’agit de trouver des solutions pour gérer le plan social provoqué par la suppression de l’ATESAT et de l’ADS.

La CGT s’appuie sur l’exemple des DDI, cité dans le rapport, pour pointer les besoins de formation et l’offre en la matière trop insuffisante.

Le groupe de travail « Formation professionnelle » doit reprendre ses travaux interrompus au printemps.

Pour la CGT, l’analyse des freins à la mobilité en DDT est incomplète, ils sont surtout liés à la déconcentration de la gestion au niveau régional : gestion des effectifs par zone de gouvernance par le RBOP qui se traduit par un blocage des mobilités au MEDDE (Ministère de l’Ecologie du Développement Durable et de l’Energie). Le plan social concerne ici 4000 emplois.

Le rapport contient beaucoup de données du versant État, mais très peu des deux autres versants.

Pour le versant territorial, il faudrait une gestion collective de la carrière des agents au niveau des centres de gestion.

Il faut mettre fin aux aberrations statutaires, comme par exemple dans le versant hospitalier ou on doit démissionner de son établissement pour muter dans un autre établissement.

Le projet de suppression de l’indemnité de départ volontaire se discute, comme celle envisagée d’un certain nombre d’autres dispositifs qui ont pourtant permis de résoudre des problèmes dans un contexte où, il y a des suppressions massives d’effectifs dans les services de certains ministères et où les portes de sortie sont très limitées.

Quels dispositifs de substitution met-on en place ?

La suppression en 2012 du prêt à la mobilité n’apparaît pas dans le rapport, on doit s’interroger si c’était judicieux.

En cette période d’austérité budgétaire, la CGT voit bien l’objectif de ces suppressions. Mais la situation des services, la mobilité importante générée par la Modernisation de l’Action Publique à l’Etat et le projet de loi « Modernisation de l’action publique et affirmation des métropoles » dans le cadre de l’acte 3 de décentralisation nécessitent des moyens à la hauteur des enjeux de missions de service public et permettant de préserver les personnels.

Autre exemple, la suppression de l’observatoire de l’emploi public, était elle opportune ? Alors que nous devons avoir une vision claire de la situation des effectifs et des différents mouvements.

Il faut approfondir tous ces sujets.

Il y a parmi les 40 propositions une remise en cause inquiétante du rôle et des attributions des CAP à l’Etat.

Concernant la contractualisation, au travers des fiches de poste, sur une durée de présence sur le poste en fonction de la mission, pour la CGT c’est non. Nous nous opposons à la généralisation d’une telle pratique (déjà employée pour l’encadrement supérieur).

D’autres propositions méritent débat.

Le diaporama ci-joint présenté en séance a servi de support à la réunion, il conclu sur des scénarii complétant une boite à outils RH orientée vers l’individualisation des parcours de carrières, parcours dirigés, au service des réorganisations...

Nous sommes bien dans la gestion d’un plan social sans réel moyens, mais aussi vers une évolution (au travers des scénarii) de la gestion des ressources humaines, au-delà du seul sujet « mobilité », aux conséquences importantes pour les trois versants de la Fonction Publique.

Les employeurs territoriaux ont déjà pris position pour le scénario du territoire, ceux de l’hospitalière pour celui des métiers.

Les organisations syndicales ont réservé leur position à une prochaine réunion.

La CGT a rappelé son opposition à une fonction publique de métier. Chaque scénario pose questions.

La réflexion doit traverser les organisations de la CGT ; elles doivent s’emparer du sujet. Nous devons dégager pour la prochaine réunion une position argumentée sur les différents scénarii proposés.

Participaient pour la CGT : Emmanuelle MOISSONNIER, Valérie DORDAIN, Claude MICHEL, Marie-Hélène THOMAS.

Montreuil, le 4 novembre 2013

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Compte-rendu de la réunion « Évaluation de la politique publique en matière d’affectation et de mobilité sur les territoires » du 23 octobre 2013

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 21:23

 

 

Catégorie C : compte-rendu de la réunion du 20 septembre

Catégorie C : le gouvernement répond à côté et de manière insuffisante

Le 20 septembre, le feuilleton gouvernemental de la consultation des organisations syndicales sur les mesures destinées à concrétiser la priorité affirmée par la ministre pour la catégorie C a connu un dernier épisode. La politique d’austérité, maintenue pour 2014, a tellement réduit le budget des mesures catégorielles des ministères pour 2014, que la mesure prévue ne répond en rien à la dégradation de la situation salariale des fonctionnaires.

Lire la suite :

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Tract Catégorie C
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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 21:06

 

 

Semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 : préavis de grève

Réunie le 18 septembre dernier, la Commission exécutive confédérale de la CGT a analysé la journée d’action du 10 septembre dernier et débattu des suites à lui donner.

 

A l’issue de cette réunion, une déclaration a été publiée dont nous vous communiquons ci-dessous de larges extraits :

« L’appréciation de la CGT, contrairement à ce qui s’est traduit dans la plupart des médias, est que le niveau de mobilisation a été important, quelques jours après la rentrée. Il traduit une forte exaspération et des attentes dans un véritablement changement de politique parmi l’ensemble de la population.

 

Les organisations de jeunesse ont également été présentes, malgré les oppositions de générations, orchestrées par le Gouvernement et le MEDEF. (…)

Le problème du financement de la protection sociale et de la dette publique, ce n’est pas le coût du travail comme le martèlent le Gouvernement et le Patronat.

 

Par exemple, aller vers une égalité de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 10 milliards d’euros supplémentaires dans les caisses de retraites, d’ici à 2020.

 

De même, 1% de plus sur la masse salariale, c’est 2,5 milliards de cotisations supplémentaires pour la protection sociale.

 

Non, le travail n’est pas un coût, mais un atout. Ce sont les salariés qui créent les richesses du pays !

Le Gouvernement répondant aux injonctions du patronat, choisit de lui faire de nouveaux cadeaux dans son projet en augmentant les exonérations de cotisations des entreprises et en proposant d’amputer le pouvoir d’achat des salariés et des retraités, au service de rentabilité financière. C’est la continuité des réformes précédentes et notamment celles de 2003 et 2010 qui ne sont pas remises en cause.

 

Ce n’est pas acceptable. Nous exigeons le retour à une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% et des départs anticipés pour travaux pénibles.

 

Après avoir échangé avec ses organisations, la Commission exécutive confédérale considère qu’il y a besoin d’amplifier cette mobilisation sans attendre dans les entreprises, pour porter l’exigence de l’ouverture immédiate de négociations salariales, tant dans le public que dans le privé. Cela doit conduire le Gouvernement à augmenter le point d’indice et le SMIC, les pensions et les minima sociaux, dès le 1er octobre prochain.

 

Comme nouvelle étape du processus engagé, la CGT s’engage dans la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. Elle mettra tout en oeuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible.

 

Dans ce sens, nous proposerons rapidement à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.

 

Ces prochains jours, elle invite les syndicats et les salariés à interpeller leurs députés sur le contenu de la réforme et les attentes sociales exprimées le 10 septembre et majoritairement soutenues dans les sondages. La CGT insiste également, pour que la question des retraites ne soit pas traitée uniquement par le biais des déficits publics. D’ailleurs, ces derniers sont essentiellement dus à la financiarisation à outrance. Pour le capital, la crise est finie.

 

 L’envolée du CAC 40 en est la démonstration puisqu’il retrouve son niveau record de 2007. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent.

La question de l’emploi, des conditions de travail, des salaires, de la protection sociale et de la retraite doit être portée dans tous nos échanges et nos débats.

La CGT invite tous les syndicats à être à l’offensive avec les salariés en partant de leurs revendications.  »

Première organisation syndicale de la Fonction publique territoriale, la Fédération CGT des Services publics s’inscrit totalement dans cette analyse et appelle les agents et salariés de son champ professionnel à agir pour porter les revendications suivantes :

Un financement solidaire et pérenne de notre système de protection sociale par

  • le plein emploi, notamment celui des jeunes et des femmes, et le renforcement des effectifs de fonctionnaires, notamment par une mesure immédiate de titularisations des agents non-titulaires
  • la hausse générale des salaires et la revalorisation du point d’indice la taxation du capital et la lutte contre la fraude fiscale
  • une réforme fiscale d’ampleur permettant un financement solidaire et pérenne des missions de service public, nécessaires au développement économique
  • le renforcement de la péréquation financière entre collectivités locales qui représentent 70 % de l’investissement public, fortement créateur d’emplois

Un autre acte de décentralisation

  • un bilan des décentralisations précédentes
  • le débat nécessaire sur les missions de l’État sur l’ensemble du territoire et leurs conditions de mise en œuvre, sur l’organisation territoriale à tous ses niveaux
  • davantage de moyens consacrés à l’action publique
  • le renforcement des droits et garanties des personnels dans une Fonction publique de carrière

Un socle commun de droits en matière de retraite

  • un départ en retraite à partir de 60 ans et un départ anticipé avant cet âge en reconnaissance de la pénibilité ou de l’insalubrité, avec, pour les fonctionnaires, inscription des critères dans le Code des pensions
  • une validation de toutes les périodes dès l’entrée dans le parcours professionnel jusqu’à la retraite : formation, études, privations d’emploi
  • un départ avec 75 % du salaire d’activité ou du dernier traitement (fonctionnaires)
  • un minimum garanti basé sur le SMIC (1 700 € revendiqués par la CGT)
  • des pensions indexées sur les salaires
  • la reconnaissance de la pénibilité
  • l’intégration des primes ayant caractère de complément salarial dans le traitement indiciaire et l’extinction de l’ERAFP (Établissement de retraite additionnelle de la Fonction publique)
  • la bonification pour enfants
  • la transparence de la compensation inter-régimes

Dans le cadre défini par la déclaration de la direction confédérale, la Fédération CGT des Services publics a décidé de mettre à la disposition de l’ensemble des agents et salariés de son champ professionnel un préavis de grève leur permettant de participer aux initiatives et mobilisations décidées en territoire dans la cadre de la semaine d’action du 7 au 11 octobre. En conséquence, la Fédération dépose donc des préavis de grève de 00h à 24h couvrant l’ensemble des agents de son champ professionnel pour les journées des lundi 7 octobre, mardi 8 octobre, mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2013.

 

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.

Pour la Fédération CGT des Services publics,
Baptiste TALBOT,
Secrétaire général


Préavis de grève adressé le 24 Septembre 2013 à :

Madame Marylise LEBRANCHU
Ministre de la Réforme de l’État,
de la Décentralisation et de la Fonction publique
80, rue de Lille
75007 Paris

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Préavis national des 7-11 octobre 2013
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 15:17

 

 

 

Rentrée scolaire

Une rentrée scolaire sous l’égide de la mobilisation du 10 septembre !

lundi 2 septembre 2013

 

 

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A la veille de la rentrée scolaire, un certain flottement règne au sein de la communauté éducative face à la mise en œuvre, à marche forcée, de la réforme des rythmes scolaires à l’école. La CGT n’a cessé de pointer les dangers contenus dans cette réforme à la fois pour les enfants et leur famille, les personnels de l’éducation nationale, des services publics et les professionnels des associations en charge des activités périscolaires.



4000 communes mettent en œuvre la réforme des rythmes scolaires en septembre 2013, cela concernera environ 22% des élèves : l’objectif du "un sur deux" avancé à l’automne dernier par le Ministre Vincent Peillon est loin d’être atteint.

Force est de constater, qu’en l’état, cette décision correspond plus à une volonté de territorialisation de l’École et n’aura pas les effets positifs affichés.

Très majoritairement le temps de présence journalier des enfants sera allongé, la semaine alourdie et les activités éducatives morcelées.

Les nouveaux horaires souvent très différents y compris selon les jours de la semaine, le retour du mercredi matin travaillé dans la quasi-totalité des cas (seules 28 communes ont opté pour le samedi matin) vont avoir des conséquences difficiles à gérer dans l’organisation du travail des familles et vont constituer un coût supplémentaire en matière de garde à domicile, alors même que les salaires et le pouvoir d’achat ne cessent de s’éroder.

L’absence d’une véritable gratuité des activités périscolaires accentue encore les inégalités sociales et territoriales entre les enfants.

Au contraire, la question du financement des activités périscolaires devient un enjeu vital pour les communes.

 La tentation est grande, alors, de faire porter les économies sur les personnels en précarisant toujours plus, en intensifiant leur charge de travail ou en ayant recours, comme certaines communes l’annoncent déjà, au bénévolat.

La CGT demande en conséquence qu’un bilan contradictoire soit opéré dans les semaines qui viennent, dans chaque département, afin d’évaluer avec les organisations syndicales professionnelles la pertinence de la généralisation de la réforme prévue en 2014.

A cela s’ajoute, comme pour l’ensemble du salariat, le poids des politiques d’austérité poursuivies par le Gouvernement et l’absence de revalorisation salariale et d’amélioration des conditions de travail de l’ensemble des personnels qui travaillent dans le secteur éducatif.

La question de l’emploi reste au milieu du gué, ainsi la précarité des contrats de travail et notamment des personnels en contrats aidés de droit privé (CUI - contrat unique d’insertion) exclus de fait du plan de Cdisation annoncé par le Premier Ministre en est une illustration.

Pour la CGT, la rentrée scolaire sera avant tout sociale, dès le 10 septembre, elle appelle les personnels à rejoindre les mobilisations pour l’emploi, les salaires, la retraite et les conditions de travail.

Montreuil, le 2 septembre 2013







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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 14:07

 

 

 

 

Emploi, Salaire, Retraite et Protection Sociale : amplifions la mobilisation ! Déclaration de la Commission exécutive confédérale

Réunie hier, la Commission exécutive confédérale a analysé la journée d’action du 10 septembre dernier et débattu des suites à donner.

L’appréciation de la CGT, contrairement à ce qui s’est traduit dans la plupart des médias, est que le niveau de mobilisation a été important, quelques jours après la rentrée. Il traduit une forte exaspération et des attentes dans un véritablement changement de politique parmi l’ensemble de la population.

Les organisations de jeunesse ont également été présentes, malgré les oppositions de générations, orchestrées par le Gouvernement et le MEDEF.

Ce 18 septembre, elles appellent à un rassemblement devant l’Elysée, à l’occasion de la présentation du projet de loi au Conseil des ministres.

La CGT salue et soutient cette initiative.

Le problème du financement de la protection sociale et de la dette publique, ce n’est pas le coût du travail comme le martèlent le Gouvernement et le Patronat.

Par exemple, aller vers une égalité de salaire entre les femmes et les hommes rapporterait 10 milliards d’euros supplémentaires dans les caisses de retraites, d’ici à 2020. De même, 1% de plus sur la masse salariale, c’est 2,5 milliards de cotisations supplémentaires pour la protection sociale.

Non, le travail n’est pas un coût, mais un atout.

Ce sont les salariés qui créent les richesses du pays !

Le Gouvernement répondant aux injonctions du patronat, choisit de lui faire de nouveaux cadeaux dans son projet en augmentant les exonérations de cotisations des entreprises et en proposant d’amputer le pouvoir d’achat des salariés et des retraités, au service de rentabilité financière. C’est la continuité des réformes précédentes et notamment celles de 2003 et 2010 qui ne sont pas remises en cause.

Ce n’est pas acceptable. Nous exigeons le retour à une retraite à 60 ans avec un taux de remplacement de 75% et des départs anticipés pour travaux pénibles.

Après avoir échangé avec ses organisations, la Commission exécutive confédérale considère qu’il y a besoin d’amplifier cette mobilisation sans attendre dans les entreprises, pour porter l’exigence de l’ouverture immédiate de négociations salariales, tant dans le public que dans le privé. Cela doit conduire le Gouvernement à augmenter le point d’indice et le SMIC, les pensions et les minima sociaux, dès le 1er octobre prochain.

Comme nouvelle étape du processus engagé, la CGT s’engage dans la construction d’une semaine d’action du 7 au 11 octobre 2013 à l’occasion de l’ouverture du débat parlementaire sur le projet de loi Retraite, avec la perspective d’une journée nationale unitaire et interprofessionnelle de grève et de manifestations. Elle mettra tout en œuvre au niveau national, professionnel et territorial pour que cette mobilisation soit la plus large possible.

Dans ce sens, nous proposerons rapidement à l’ensemble des autres organisations syndicales et de jeunesse, une rencontre afin de finaliser ce prochain rendez-vous d’action.

Ces prochains jours, elle invite les syndicats et les salariés à interpeller leurs députés sur le contenu de la réforme et les attentes sociales exprimées le 10 septembre et majoritairement soutenues dans les sondages. La CGT insiste également, pour que la question des retraites ne soit pas traitée uniquement par le biais des déficits publics. D’ailleurs, ces derniers sont essentiellement dus à la financiarisation à outrance. Pour le capital, la crise est finie. L’envolée du CAC 40 en est la démonstration puisqu’il retrouve son niveau record de 2007. Et on voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas d’argent.

La question de l’emploi, des conditions de travail, des salaires, de la protection sociale et de la retraite doit être portée dans tous nos échanges et nos débats.

La CGT invite tous les syndicats à être à l’offensive avec les salariés en partant de leurs revendications.

D’ores et déjà, plusieurs initiatives d’actions sont prévues comme dans la Santé, les Cheminots et dans certains groupes de Métallurgie, de la Chimie, etc…

Plus que jamais, l’action à l’offensive est à l’ordre du jour.

Montreuil, le 18 septembre 2013

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 14:05

 

 

Adresse aux agents de la Fonction publique : toutes les raisons de se mobiliser

Aadresse aux salariés de la Fonction publique signée par les secrétaires généraux de :
- la Fédération CGT des Services publics
- l’UGFF
- la Fédération CGT Santé et Action Sociale


 

En cette période de rentrée, nous avons toutes les raisons d’être mécontents, que nous soyons agents de la Fonction publique Hospitalière, Territoriale ou de l’Etat.

Depuis l’élection de François HOLLANDE, rares sont les mesures qui vont dans le bon sens (comme l’abrogation du jour de carence) : pour l’essentiel, on demeure bien loin : du compte dece qui serait nécessaire pour que le service public ait les moyens de son fonctionnement.

Pire, dans bon nombre de cas, la politique menée s’apparente à la poursuite de la casse mise en oeuvre sous l’ère de Nicolas SARKOZY.

Un pouvoir d’achat en berne :
Cela fait de trop nombreuses années que les salariés de la Fonction publique sont sacrifiés sur l’autel de l’austérité. Socle fondamental de nos traitements, le point d’indice a ainsi vu sa valeur décrocher de l’inflation de plus de 14 % depuis janvier 2000.

Mais, depuis juillet 2010 et le gel total de la valeur du point, on est entré dans une autre dimension !

Qu’on en juge : d’août 2010 à juillet 2013, le fossé entre l’évolution de l’Indice des Prix à la Consommation et la valeur du point est de près de 6 %.

Et le gouvernement envisage sans sourciller de maintenir le gel pour toute l’année 2014 !
Cette mesure inacceptable renforcerait une perte de pouvoir d’achat sans précédent pour tous les agents de la Fonction publique et plongerait des centaines de milliers d’entre eux dans des difficultés insupportables.

Pour la CGT, cette perspective ne peut donner lieu à aucun compromis. Tout à l’inverse, nous continuons à porter haut et fort l’exigence d’une augmentation immédiate de la valeur du point et du rattrapage des pertes intervenues depuis des années.

Une spirale de reculs sur les retraites :
Le gouvernement vient donc de dévoiler les grandes lignes de son plan sauver notre système de retraites.

Si la pression syndicale a conduit à l’abandon de nouvelles mesures régressives spécifiques à la Fonction publique (remise en cause du calcul de la pension sur les 6 derniers mois en particulier), force est de constater que, pour l’essentiel, on se situe dans la continuité des « réformes » précédentes sur lesquelles d’ailleurs le Premier ministre se garde bien de revenir !

La nouvelle augmentation de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein (43 annuités en 2035) pénaliserait lourdement les jeunes générations et, de fait, rendrait le plus souvent impossible un départ à la retraite avant 65 ans, voire plus.

La majoration des cotisations salariales (qui, pour les fonctionnaires, viendrait s’ajouter à la forte hausse déjà mise en oeuvre avec la loi Fillon) viendrait rogner un pouvoir d’achat déjà bien mis à mal et handicapé ; la reprise au travers de la consommation des ménages.

Et alors que les retraités subiraient également une forte ponction, des cadeaux supplémentaires sont envisagés pour le patronat.

A l’évidence, comme le dit la CGT, la véritable réforme de progrès des retraites reste entièrement à construire.

Se mobiliser pour gagner :
Contrairement aux discours trop souvent véhiculés, il n’y a pas de fatalité à cette politique et à ses choix.

La courbe des profits, l’accroissement des dividendes, l’enrichissement vertigineux d’une minorité démontrent que les moyens de faire autrement existent largement.

La Fonction publique et ses salariés ne doivent plus être considérés comme une variable d’ajustement économique. Au contraire, les missions du service public doivent être renforcées et tous les moyens de son fonctionnement garantis.

Mais aujourd’hui pour se faire entendre, il faut se mobiliser.
S’agissant des retraites, le premier rendez-vous incontournable est le 10 septembre dans le cadre de l’action interprofessionnelle à l’appel de la CGT, de FO, de la FSU et de SOLIDAIRES. Pleinement concernés, les agents de la Fonction publique doivent se retrouver le plus nombreux possible dans la grève et les manifestations.

- S’agissant du pouvoir d’achat, des mobilisations unitaires très larges sont d’ores et déjà en construction sur les trois versants. Partout, dans tous les services et établissements, ces perspectives doivent être débattues pour s’en emparer le plus massivement possible.

Et, ensemble, nous n’oublierons pas les enjeux essentiels de l’emploi, des conditions de travail, des missions.

Au nom de la CGT, nous voulions vous le dire à nouveau à l’occasion de cette rentrée sociale : en se rassemblant et en luttant, bien des victoires sont à notre portée.

C’est tout le sens de notre démarche auprès de vous.

 

 

Jean-Marc CANON
Secrétaire Général
Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires

Baptiste TALBOT
Secrétaire Général
Fédération des Services Publics

Nathalie GAMIOCHIPI
Secrétaire Générale
Fédération Santé et Action Sociale

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Adresse aux agents de la Fonction publique : toutes les raisons de se mobiliser
 
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:17

 

 

septembre 2013 >  Dans les départements 10 septembre 2013 | CSD CGT 67 : ne touchez pas à nos retraites ! Appel à la grève

 

 

S’il y a une dette et des déficits, c’est aux casseurs de payer, pas aux travailleurs ! Aucun recul sur les retraites Tous en grève le 10 septembre 2013 Manifestation à Metz à 14 h30, place mazelle 10 septembre 2013 | CSD CGT 67 : ne touchez pas à nos (...) [Lire la suite] - publié le 3 septembre 2013.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:12

 

 

Conférence de presse du collectif "La retraite : une affaire de jeunes"

 

 

 

Le jour de la rentrée scolaire, le 3 septembre, 16 organisations de jeunes et des syndicats, dont la CGT, FSU et Solidaires, parties prenantes du collectif "la Retraite, une affaire de jeunes", ont tenu un point de presse pour appeler les jeunes, (...) [Lire la suite] - publié le 5 septembre 2013.



 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 15:06
Réforme des retraites : une réforme qui pénalise les salariés et la jeunesse

 

Dans le cadre de la campagne confédéral sur retraite , la CGT a rédigé un argumentaire rappelant nos revendications en matière de retraite et de pénibilité.

Les thèmes comme égalité femmes /hommes, le calcul des pensions , le financement retraite, les jeunes sont également traités dans cet argumentaire.

 

 

 

 

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argumentaire retraite

 

 

 

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 09:01
journée d’action du 10 septembre 2013 : préavis de grève

Le 10 septembre prochain, les organisations syndicales CGT FO FSU et Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations.

Comme l’affirme le communiqué unitaire du 8 juillet dernier, « Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire. Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité. »

Première organisation syndicale de la Fonction publique territoriale, la Fédération CGT des Services publics s’inscrit totalement dans cette analyse et appelle les agents et salariés de son champ professionnel à agir massivement le 10 septembre sur la base des revendications suivantes :

Un financement solidaire et pérenne de notre système de protection sociale par : -le plein emploi, notamment celui des jeunes et des femmes, et le renforcement des effectifs de fonctionnaires, notamment par une mesure immédiate de titularisations des agents non-titulaires -la hausse générale des salaires et la revalorisation du point d’indice -la taxation du capital et la lutte contre la fraude fiscale -une réforme fiscale d’ampleur permettant un financement solidaire et pérenne des missions de service public, nécessaires au développement économique -le renforcement de la péréquation financière entre collectivités locales qui représentent 70 % de l’investissement public, fortement créateur d’emplois

Un autre acte de décentralisation -un bilan des décentralisations précédentes -le débat nécessaire sur les missions de l’État sur l’ensemble du territoire et leurs conditions de mise en oeuvre, sur l’organisation territoriale à tous ses niveaux -davantage de moyens consacrés à l’action publique -le renforcement des droits et garanties des personnels dans une Fonction publique de carrière

Un socle commun de droits en matière de retraite -un départ en retraite à partir de 60 ans et un départ anticipé avant cet âge en reconnaissance de la pénibilité ou de l’insalubrité, avec, pour les fonctionnaires, inscription des critères dans le Code des pensions -une validation de toutes les périodes dès l’entrée dans le parcours professionnel jusqu’à la retraite : formation, études, privations d’emploi -un départ avec 75 % du salaire d’activité ou du dernier traitement (fonctionnaires) -un minimum garanti basé sur le SMIC (1 700 € revendiqués par la CGT) -des pensions indexées sur les salaires -la reconnaissance de la pénibilité -l’intégration des primes ayant caractère de complément salarial dans le traitement indiciaire et l’extinction de l’ERAFP (Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique) -la bonification pour enfants -la transparence de la compensation inter-régimes

Dans ce cadre, la Fédération CGT des Services publics dépose donc un préavis de grève pour le mardi 10 septembre 2013, de 00 h à 24h, pour l’ensemble des agents et salariés de son champ professionnel.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos salutations respectueuses.

Pour la Fédération CGT des Services publics,
Baptiste TALBOT,
Secrétaire général

 

 

 

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