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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 15:41

Développer durablement

La Cgt revendique la mise en place d’un Pôle financier public
vendredi 7 septembre 2012
 

Pour développer durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières industrielles et les services publics la Cgt revendique la mise en place rapide d’un Pôle financier public

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Dans son discours à Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la création imminente d’une Banque publique d’investissement.

 

Destinée à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait être initialement mise en place en 2013. L’accélération du calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des suppressions d’emplois.

 

L’objectif poursuivi est important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que sa logique d’intervention suscitent des interrogations.

 

Le projet gouvernemental est, en l’état, très en-deçà des besoins de financement que nécessiterait un réel redressement productif et économique du pays. De plus, les conditions de sa mise en œuvre sont source d’inquiétudes légitimes pour les salariés des établissements concernés par sa création, qu’ils s’agissent de ceux d’Oséo et de la Coface, structure spécialisée dans l’assurance-crédit à l’exportation ou de ceux du groupe Caisse des dépôts (FSI, CDC entreprise, FSI régions…) dont l’équilibre des ressources et des missions de développement économique pourrait être fragilisé.

 

La stratégie d’intervention de la future banque est encore floue. Elle semble s’inscrire davantage dans une logique de palliatif des défaillances des marchés bancaires et financiers plutôt que dans celle d’un réel outil au service du développement et du renforcement du tissu productif et des emplois. En plus de la modestie des sommes mobilisées eu égard à l’ampleur des besoins, ce projet souffre de plusieurs défauts majeurs :

- l’absence de critères sociaux et environnementaux, et particulièrement le développement de l’emploi stable, qualifié et bien rémunéré ;

 

- une gouvernance très peu démocratique, marquée par une faible présence sinon l’absence des salariés et de leurs représentants, tout comme celle des usagers et leurs représentants, dans les structures d’orientation et de prise de décisions stratégiques ;

 

- une insistance trop grande sur les financements en fonds propres et la priorité au recours aux marchés financiers et l’absence de lien avec une nouvelle action de la Banque de France et du système européen de Banques centrales (Eurosystème) pour orienter sélectivement les crédits bancaires en faveur du développement de l’emploi, du tissu productif et des filières industrielles.

 

La Cgt et ses fédérations directement concernées par la création de la Banque publique d’investissement, qu’il s’agisse des secteurs financiers ou industriels, considère que pour assurer un développement humain durable, lutter contre le chômage, relever le défi de la reconquête de l’industrie et du développement de l’emploi et des filières industrielles, développer les infrastructures et, les services publics de qualité, surmonter la crise du logement… l’ensemble du système financier, les établissements publics, mutualistes et privés, doit être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.

 

Dans cette perspective, il est urgent de mettre en place un Pôle financier public avec une déclinaison territoriale. Sa création doit s’inscrire dans une stratégie de long terme et un cadrage global tant au niveau national qu’au niveau européen, ce qui implique un changement des choix actuels pour répondre aux attentes et aux besoins collectifs immédiats et futurs.

 

 Les salariés et leurs représentants, de même que les élus tant au niveau national qu’au niveau territorial, devraient être présents dans le Conseil d’administration et le Conseil d’orientation du Pôle financier public et ses déclinaisons régionales pour pouvoir intervenir sur l’orientation et la définition des choix stratégiques.

 

La Banque publique d’investissement devrait constituer une composante de ce pôle financier public. Elle devrait être placée entièrement sous la maîtrise publique.

 

Elle devrait contribuer à améliorer la qualité des produits en France. Ses interventions devraient être ciblées sur les projets industriels favorisant l’investissement dans la recherche, les capacités de production et les emplois qualifiés, stables et bien rémunérés.

 

L’Etat doit assumer son rôle pour à la fois protéger l’épargne populaire défiscalisée de la spéculation, la développer et l’orienter vers la satisfaction des besoins sociaux ; il n’est pas normal qu’une partie importante de cette épargne soit laissée, sans contrepartie pour préserver l’intérêt général, aux banques commerciales qui tendent à en faire un produit d’appel.

 

La Cgt demande que l’engagement du président de la République de doubler le plafond du livret A soit respecté sans attendre et qu’un nouveau livret d’épargne Emploi-Industrie soit créé. Ce nouveau livret devrait permettre de mobiliser l’épargne abondante vers le financement des projets industriels. Cela impliquerait, au-delà du doublement du plafond du livret A et du livret Epargne développement durable, d’orienter spécifiquement une partie de l’épargne défiscalisée au service du développement industriel.

 

Montreuil, le 7 septembre 2012

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 22:19

Rétablissement du 1% au CNFPT : Une première mesure concrète pour la formation professionnelle des fonctionnaires territoriaux qui en appelle d’autres

20 juillet 2012 - Communiqué de la Fédération CGT des Services publics

 

Suite au scandaleux rapport de la Cour des Comptes contre le CNFPT, le sénateur Arthuis avait fait adopter, avec l’accord du gouvernement Fillon, un amendement à la loi de finances rectificative de 2011 qui baissait le taux de cotisation des collectivités territoriales au CNFPT de 1 à 0,9 %.

 

La Fédération CGT des Services publics avait énergiquement dénoncé cette réduction de la cotisation CNFPT portant atteinte au droit à la formation des personnels de la Fonction publique territoriale et à la qualité du service public. Elle avait initié une campagne de motions et de pétitions largement relayée par ses syndicats sur le territoire.

 

Forte de la mobilisation des agents des collectivités locales qu’a soulevée cette mesure pour la défense du CNFPT, la CGT a porté l’exigence du retour du 1% lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet derniers comme une question urgente appelant une réponse immédiate du gouvernement.

 

Elle se félicite par conséquent de l’aboutissement d’un an de lutte par l’adoption cette nuit d’un amendement gouvernemental à l’Assemblée nationale rétablissant le taux de cotisation à 1 % dès 2013.

L’adoption de cet amendement constitue une étape de rupture avec la politique des gouvernements successifs de droite depuis dix ans, qui n’ont eu de cesse d’attaquer le Statut de la Fonction publique territoriale, le CNFPT, le droit à la carrière et à la formation des fonctionnaires territoriaux – notamment avec la loi Hortefeux de 2007 qu’avait dénoncée la Fédération CGT des Services publics.

 

Le rétablissement du 1% est une première étape vers l’augmentation de la cotisation à 3 % de masse salariale, revendiquée par la CGT, qui permettra de répondre aux besoins de formation des agents de la Fonction publique territoriale - en particulier par l’allongement des formations d’intégration des nouveaux fonctionnaires quelle que soit leur catégorie.

 

Les mesures prises par le conseil d’administration du CNFPT à l’automne 2011 pour adapter le fonctionnement de l’établissement à sa nouvelle situation budgétaire ont porté atteinte au droit à la formation des agents territoriaux (suppression du remboursement des frais de déplacement des stagiaires par le CNFPT, augmentation du nombre de stagiaires dans les sessions de formation).

 

Les représentants de la CGT au CA du CNFPT à travers de déclarations avaient dénoncé ces mesures et s’étaient prononcés contre par un vote défavorable.

Pour l’heure, l’abandon de l’ensemble de ces mesures prises par le CA du CNFPT est à l’ordre du jour.

 

 Les administrateurs CGT au CNFPT ainsi que les mandatés aux conseils régionaux d’orientation y veilleront.

 

Après cette mesure contre le processus engagé de régression pour les missions de la Fonction publique, les usagers et les agents, la Fédération CGT des Services publics revendique que le gouvernement réponde positivement aux autres revendications dont elle a été porteuse lors de la conférence sociale, notamment sur le point d’indice, la grille indiciaire, le jour de carence, le droit à la carrière, l’emploi public, la résorption de la précarité, le financement des collectivités locales.

 


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Rétablissement du 1% au CNFPT : Une première mesure concrète pour la formation professionnelle des fonctionnaires territoriaux qui en appelle d’autres

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 21:54

Développer durablement

 

La Cgt revendique la mise en place d’un Pôle financier public

Pour développer durablement l’emploi, l’investissement productif, les filières industrielles et les services publics la Cgt revendique la mise en place rapide d’un Pôle financier public

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Dans son discours à Châlons en Champagne, le Président de la République a annoncé la création imminente d’une Banque publique d’investissement.

 

Destinée à soutenir le financement des petites et moyennes entreprises et des entreprises de taille intermédiaire, la Banque publique d’investissement devait être initialement mise en place en 2013.

 

 L’accélération du calendrier confirme la gravité de la situation, surtout dans l’industrie avec une multiplication des fermetures de sites et des suppressions d’emplois.

 

L’objectif poursuivi est important. Mais l’esquisse institutionnelle du projet, de même que sa logique d’intervention suscitent des interrogations.

 

Le projet gouvernemental est, en l’état, très en-deçà des besoins de financement que nécessiterait un réel redressement productif et économique du pays. De plus, les conditions de sa mise en œuvre sont source d’inquiétudes légitimes pour les salariés des établissements concernés par sa création, qu’ils s’agissent de ceux d’Oséo et de la Coface, structure spécialisée dans l’assurance-crédit à l’exportation ou de ceux du groupe Caisse des dépôts (FSI, CDC entreprise, FSI régions…) dont l’équilibre des ressources et des missions de développement économique pourrait être fragilisé.

 

La stratégie d’intervention de la future banque est encore floue. Elle semble s’inscrire davantage dans une logique de palliatif des défaillances des marchés bancaires et financiers plutôt que dans celle d’un réel outil au service du développement et du renforcement du tissu productif et des emplois.

 

 En plus de la modestie des sommes mobilisées eu égard à l’ampleur des besoins, ce projet souffre de plusieurs défauts majeurs :

- l’absence de critères sociaux et environnementaux, et particulièrement le développement de l’emploi stable, qualifié et bien rémunéré ;

- une gouvernance très peu démocratique, marquée par une faible présence sinon l’absence des salariés et de leurs représentants, tout comme celle des usagers et leurs représentants, dans les structures d’orientation et de prise de décisions stratégiques ;

- une insistance trop grande sur les financements en fonds propres et la priorité au recours aux marchés financiers et l’absence de lien avec une nouvelle action de la Banque de France et du système européen de Banques centrales (Eurosystème) pour orienter sélectivement les crédits bancaires en faveur du développement de l’emploi, du tissu productif et des filières industrielles.

 

La Cgt et ses fédérations directement concernées par la création de la Banque publique d’investissement, qu’il s’agisse des secteurs financiers ou industriels, considère que pour assurer un développement humain durable, lutter contre le chômage, relever le défi de la reconquête de l’industrie et du développement de l’emploi et des filières industrielles, développer les infrastructures et, les services publics de qualité, surmonter la crise du logement… l’ensemble du système financier, les établissements publics, mutualistes et privés, doit être mobilisé au service de l’emploi et de l’investissement productif.

 

Dans cette perspective, il est urgent de mettre en place un Pôle financier public avec une déclinaison territoriale. Sa création doit s’inscrire dans une stratégie de long terme et un cadrage global tant au niveau national qu’au niveau européen, ce qui implique un changement des choix actuels pour répondre aux attentes et aux besoins collectifs immédiats et futurs. Les salariés et leurs représentants, de même que les élus tant au niveau national qu’au niveau territorial, devraient être présents dans le Conseil d’administration et le Conseil d’orientation du Pôle financier public et ses déclinaisons régionales pour pouvoir intervenir sur l’orientation et la définition des choix stratégiques.

La Banque publique d’investissement devrait constituer une composante de ce pôle financier public. Elle devrait être placée entièrement sous la maîtrise publique. Elle devrait contribuer à améliorer la qualité des produits en France. Ses interventions devraient être ciblées sur les projets industriels favorisant l’investissement dans la recherche, les capacités de production et les emplois qualifiés, stables et bien rémunérés.

L’Etat doit assumer son rôle pour à la fois protéger l’épargne populaire défiscalisée de la spéculation, la développer et l’orienter vers la satisfaction des besoins sociaux ; il n’est pas normal qu’une partie importante de cette épargne soit laissée, sans contrepartie pour préserver l’intérêt général, aux banques commerciales qui tendent à en faire un produit d’appel.

 

La Cgt demande que l’engagement du président de la République de doubler le plafond du livret A soit respecté sans attendre et qu’un nouveau livret d’épargne Emploi-Industrie soit créé.

 

Ce nouveau livret devrait permettre de mobiliser l’épargne abondante vers le financement des projets industriels. Cela impliquerait, au-delà du doublement du plafond du livret A et du livret Epargne développement durable, d’orienter spécifiquement une partie de l’épargne défiscalisée au service du développement industriel.

 

Montreuil, le 7 septembre 2012

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 15:03
Pétition en ligne | Jour de carence dans la Fonction publique : l’abrogation, c’est pour maintenant !

Instaurée par l’article 105 de la loi n°2011-1977 du 28 décembre 2011 (loi de finances 2012), cette disposition est applicable dans toute la Fonction publique depuis le 1er janvier 2012.

Présentée comme une mesure d’équité envers les salariés du privé, il s’agit en réalité d’un acte politique de démagogie anti-fonctionnaire.

Alors que la grande majorité des salariés du secteur privé n’est pas assujettie au jour de carence en vertu de nombreuses conventions collectives et accords d’entreprise, aucun dispositif similaire n’existe dans la Fonction publique.

Cette mesure vise bien les agents publics et stigmatise les plus fragiles. En outre, la retenue pour jour de carence ne règlera en rien le déficit de la Sécurité sociale, argument phare du précédent gouvernement : l’argent ainsi économisé ne sera pas reversé à la caisse de Sécurité sociale mais restera dans celles des employeurs publics.

Socialement injuste et économiquement inefficace, cette disposition doit être purement et simplement supprimée au plus vite par le nouveau gouvernement.

En novembre 2011, la commission des Finances du Sénat, à majorité de gauche, a adopté un amendement de suppression de la journée de carence pour les fonctionnaires. Puisque « le changement, c’est maintenant », cette position adoptée sous la droite doit se traduire en acte par le nouveau gouvernement de gauche. C’est pourquoi, les signataires de la présente pétition exigent qu’il abroge l’article 105 de la Loi 2011-1977 du 28 décembre 2011

 

Merci de bien vouloir mettre votre nom en majuscules. Après avoir signé, vous allez recevoir un mail de confirmation. Afin de valider votre signature, vous devez cliquer sur l’adresse indiquée dans ce mail de confirmation.

ATTENTION - Il se peut que ce mail de confirmation se trouve dans votre dossier "Courrier indésirable" ! Et une seule signature par adresse mail sera acceptée...

 

 

 

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Pétition en ligne | Jour de carence dans la Fonction publique : l’abrogation, c’est pour maintenant 
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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 09:03

Retraites complémentaire cadres et non cadres

 

Il y aura bien alignement sur le décret « 60 ans »

jeudi 2 août 2012, par F. Dayan

On pouvait craindre que le Medef fasse en sorte que soient pénalisés par des abattements sur leur retraites Arrco et Agirc, les salariés qui pourront bénéficier du retour à la retraite à 60 ans sous certaines conditions.

 

 Le patronat a finalement du renoncer.

 

On connaît l’attachement du Medef à la mise en œuvre de la réforme des retraites Sarkozy.

 

Personne n’a de ce fait été surpris par la réaction le l’organisation patronale suite à l’annonce par le nouveau gouvernement d’un retour à la retraite à 60 ans sous certaines conditions.

 


On se souvient d’ailleurs des cris d’orfraie de Laurence Parisot, annonçant une catastrophe financière pour les retraites complémentaires Arrco et Agirc.

 

Lors d’une réunion avec l’ensemble des protagonistes des retraites complémentaires, le 6 juillet dernier, le Medef avait indiqué qu’il venait d’engager une expertise juridique pour s’assurer de la légalité du décret du 2 juillet 2012. Rappelons que ce décret élargit le nombre des salariés éligibles au départ à 60 ans.

 

Le Medef n’excluait pas, en ce début juillet, de ne pas aligner les régimes complémentaires sur les nouvelles dispositions. Conséquence : des salariés ayant obtenu à 60 ans le taux plein dans le régime de base se seraient vus pénalisés par un abattement sur la partie retraite complémentaire.

 

La CGT avait vivement dénoncé cette attitude pour le moins revancharde.

 
Le Medef a finalement renoncé, et c’est une bonne nouvelle pour les intéressés…

 


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14 juillet 2012 6 14 /07 /juillet /2012 17:43
COURAGE... FUYONS!!!!!!!!
Aujourd'hui, à 12h13, vous avez été destinataire d'une note de service ayant pour objet le "Chantier Brossolette".
Cette mission ne doit pas dater de ce jour, l'encadrement à préférer attendre le week-end et son départ en congés au lieu d'affronter la colère des agents........
Certains n'ont toujours pas tiré les conclusions de l'audit sur la Police Municipale.
Pour la CGT, il est clair que cette mission ne rentre pas dans notre champ de compétences.
ILOTAGE RENFORCE
(si ça ce n'est pas prendre les agents pour des cons.......)
sur un quartier sensible avec un moyen de communication de la PN .....pour nous c'est belle et bien de la sécurité.
Sécurité Publique compétence qui revient à la Police Nationale.
Où sont les beaux discours de nos élus sur la doctrine d'emplois des Policiers Municipaux.......
Nous demandons dans l'urgence:
  • à l'administration:
    1. le retrait pur et simple de cette mission;
    2. le positionnement des élus de la collectivité sur la doctrine d'emplois des Policiers Municipaux d'Amiens;
  • nous sollicitons les organisations syndicales de policiers municipaux afin qu'ensemble nous nous battons enfin pour l'amélioration des conditions de travail dans ce service.
La CGT O&E sera présente dès 07 heures avec les collègues sur le dispositif ....
je me tiens à votre entière disposition pour échanger sur les modes d'actions.
Bruno SACLEUX
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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 15:21

Service public de l’emploi

La Cgt est contre le plan stratégique Pôle Emploi 2015
vendredi 22 juin 2012
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La Cgt s’oppose à l’accompagnement des demandeurs d’emploi tel que le prévoit le projet « Pôle Emploi 2015 » présenté au conseil d’administration du 21 juin 2012.

 

En effet, Pôle Emploi 2015 est simplement la conséquence logique d’une orientation politique de l’accompagnement des demandeurs d’emploi actée lors de la convention tripartite (Etat, patronat, organisations syndicales) sous l’ère Sarkozy dont un des seuls objectifs était d’adapter le niveau d’exigence des missions de Pôle Emploi à la faiblesse des effectifs actuels.

 

A défaut d’embaucher massivement des agents pour assurer l’objectif d’un agent pour 60 demandeurs d’emploi, comme cela était prévu à la création de Pôle Emploi, les signataires ont préféré modifier l’offre de service des demandeurs d’emploi, au risque d’éloigner encore plus certains chômeurs du service dont ils ont pourtant tant besoin.

 

Nombre de demandeurs d’emploi n’auront un premier contact physique avec Pôle Emploi qu’à partir du 9e mois.

 

C’est une inversion fondamentale et dangereuse du suivi du demandeur d’emploi. La Cgt continue à revendiquer que tous les demandeurs d’emploi puissent être accompagnés dès leur inscription à Pôle Emploi. C’est le gage d’un service public de qualité.

 

Quid de la possibilité technique pour un demandeur d’emploi, enfermé dans un des 3 niveaux d’accompagnement, de basculer dans un autre s’il le juge nécessaire ?

Si la Cgt peut admettre que les nouvelles technologies peuvent faciliter les démarches d’accompagnement, nous considérons qu’il ne faut pas s’appuyer dessus pour accélérer le démantèlement du service public à l’emploi et d’y trouver moyens d’accroître le nombre de radiations des chômeurs.

 

Pour toutes ces raisons, la Cgt est contre ce projet.

Montreuil, le 22 juin 2012.

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 14:24

Conférence Internationale du Travail

La CGT condamne l’attaque des employeurs contre l’OIT
vendredi 8 juin 2012

Bernard Thibaut - OITLe 7 juin 2012 à Genève lors de la Conférence Internationale du Travail, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT a condamné le comportement du groupe des employeurs au sein de l’OIT (Lire l’intervention de Bernard Thibaut).

 

Pour la première fois dans l’histoire de l’Organisation Internationale du Travail, la commission de l’application des normes qui juge habituellement les infractions aux conventions et recommandations d’une série de pays lors de chaque conférence annuelle ne peut en effet faire son travail.

 Le groupe des employeurs a transformé la commission en tribune pour dénoncer « l’infâme droit de grève » selon les propos tenu par son porte-parole et remettre en cause l’impartialité des travaux de l’OIT, notamment ceux de la commission des experts pour l’application des conventions et recommandations.

 

Pourtant cette dernière commission est composée d’éminents juristes, indépendants des trois groupes de l’OIT, et produisant un travail indispensable à son bon fonctionnement.

 

L’attaque couvait depuis longtemps mais elle n’avait jamais été aussi violente. Au sein du groupe employeurs, l’offensive est clairement menée par le patronat européen, qui bénéficie du silence complice de nombreux gouvernements, notamment européens, qui assistent à la joute en spectateurs.

 

 L’objectif poursuivi est d’évidence de réduire les pesanteurs que les normes internationales du travail génèrent face à la volonté d’assouplir les législations du travail. Sur la dernière période et dans le contexte de la crise, il apparaît de plus en plus que l’OIT et les normes dont elle est la garante constituent un rempart protecteur et qu’elle gène les pays les plus engagés dans des logiques de déréglementations. Elle apparaît aussi comme un danger pour le patronat et pour les firmes multinationales, dans la mesure où les normes tendent de plus en plus à l’universalité, engageant par là même la responsabilité des entreprises.

 

La CGT condamne vivement cette agression des représentants des employeurs au sein de la Conférence Internationale du Travail et demande, avec la Confédération Syndicale Internationale, à ce que tout soit mis en œuvre pour que l’OIT retrouve au plus vite ses capacités d’agir au service des conventions dont elle est la garante, notamment de la convention 87 sur les libertés syndicales.

 

L’aggravation de la crise économique, financière, écologique ne peut en aucun cas déboucher, au nom de l’état d’urgence sur une mise entre parenthèses des droits sociaux. La CGT, comme l’ensemble des organisations syndicales, continuera à défendre dans tous les lieux, avec force, conviction et détermination les droits fondamentaux des travailleurs, au moment même où ceux-ci, comme le confirme le rapport annuel de la CSI sur les violations parue le 5 juin 2012, n’ont jamais été aussi attaqués.

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 11:45
L’austérité, c’est maintenant ! Maintenant, agissons !

28 juin 2012 - Communiqué de la Fédération CGT des Services publics

A l’issue de la réunion du gouvernement tenue lundi 25 juin pour engager la préparation du budget pluriannuel 2013-2015 et du projet de loi de finances pour 2013, le Premier ministre a clairement annoncé une politique d’austérité en matière de finances publiques.

 

Outre le gel du budget de l’État et de la Sécurité sociale, le gouvernement a notamment fait part de sa décision de poursuivre le gel en valeur des dotations aux collectivités locales.

 

Il s’inscrit ainsi dans la continuité des plans d’austérité Fillon : depuis 2011, les dotations aux collectivités sont gelées en valeur et restent au même montant, quelle que soit l’inflation. Avec 2,5 % d’inflation en 2011, les dotations aux collectivités ont donc baissé d’autant.

 

Cette politique s’est traduite en 2011 par un net ralentissement de la croissance de l’emploi dans la Fonction publique territoriale, qui n’a progressé que de 0,3 %, contre 1,9 % en 2010, alors même que la population et les besoins sociaux continuent d’augmenter à un rythme soutenu.

 

L’année 2011 voit même un recul de 0,4 % des effectifs des communes, évolution qui marque une rupture historique pour la Fonction publique territoriale.

 

Les premiers résultats concernant l’investissement public local pour 2011 font état d’un recul d’1,8 % pour les grandes collectivités. Le gel en valeur des dotations aux collectivités en 2012 et 2013 ne pourra qu’aggraver cette tendance, avec des répercussions négatives sur l’emploi dans les secteurs économiques impactés par la commande publique.

 

Le Premier ministre a annoncé la mise en place d’un « pacte de confiance et de solidarité » entre l’État et les collectivités territoriales. Il précise que « des principes de responsabilité budgétaire seront définis dans le cadre de l’acte III de la décentralisation ».

 

 Celui-ci est ainsi d’abord conçu sous l’angle de la maîtrise budgétaire, qui n’augure rien de bon pour le service et l’emploi publics.

 

Couplées à une hausse du SMIC plus qu’insuffisante, ces annonces constituent de premiers actes qui ne marquent pas, loin s’en faut, la rupture voulue par les salariés et agents publics avec les politiques de régression sociale à l’œuvre ces dernières années.

 

La construction du rapport de force, la mobilisation, le développement des luttes sont résolument à l’ordre du jour.

 

La Fédération CGT des Services publics et ses syndicats s’y emploieront pour porter et faire aboutir leurs revendications et propositions en matière de retraite, d’augmentation du point d’indice, de développement de l’emploi et du service publics, de garantie d’un service public territorial pérenne et de qualité sur l’ensemble du territoire, de renforcement des garanties statutaires.

 

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L’austérité, c’est maintenant ! Maintenant, agissons !

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 13:53

 

 

Vous touverez ci dessous l'intervention faite par nos élus (CGT O&E) au comité technique paritaire ce matin.

 La CGT O&E regrette qu'aucun autre syndicat représentatif  ne soit intervenu dans le débat. 

 

  

 

 

 

 

 

Monsieur le Président,

 

Nous tenons et vous remettrons dès cet après-midi une pétition émargée par 1231 agents de la collectivité vous demandant de revenir sur votre décision, d’appliquer le jour de carence dans le cadre du congé maladie ordinaire.

 

Ils estiment que l’application de cette mesure imposée par le gouvernement Sarkozy-Fillon dans la loi de finances 2012 est antisociale et porte gravement atteinte à la solidarité.

 

Il s’agit là d’une mesure d’austérité de plus qui va accentuer la baisse de notre pouvoir d’achat, et donc rendre plus difficile encore l’accès aux soins médicaux. C’est également un bon moyen de stigmatiser les fonctionnaires en les opposant une fois de plus aux salariés du privé. A ce propos, n’oublions pas que dans de nombreuses entreprises du privé, des conventions collectives prévoient la prise en charge financière des journées de carence par l'employeur en cas de maladie ordinaire des salariés.

 

Il n'y a donc aucune raison que l’autorité territoriale en tant qu’employeur public ne puisse pas prévoir cette prise en charge financière, d'autant plus qu'ici la rémunération non versée au titre des journées de carence demeure dans le budget communal.

 

A titre d’information, soulignons que les municipalités d’Avion, de Billy-Montigny, de Sallaumines, le Conseil Général du Pas de Calais, de même que la ville de Nantes dont le maire est devenu le nouveau Premier ministre, ont répondu favorablement à la demande des organisations syndicales et prendront en charge cette journée.

 

Nous saluons leur détermination et leur courage et espérons le même élan de la municipalité d’Amiens-Métropole.

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